jeudi 24 janvier 2013

Happy DID year !

Salut tout le monde
 
Tout d'abord, les Intrépides et moi-même vous souhaitons la meilleure année 2013 possible.
 
Il y a 4 mois, j'avais publié un article intitulé "Mes difficiles attrapées", dans lequel j'expliquais pourquoi je ne pouvais, alors, produire autant d'aventures que je ne le souhaitais.
Cet article étant d'autant plus d'actualité, aujourd'hui, je me permets de le republier.
Merci, au passage, à toutes celles et tous ceux qui continuent à nous rendre visite, malgré tout.
 
Portez-vous bien / take care
Jo Jr.
 


Un blog, ça sert aussi (et surtout) à livrer ses états d'âmes au cyber-espace. Alors, j'en profite.

Quelques-uns d'entre vous se sont, peut-être, étonnés de n'avoir aucune nouvelle de la moindre Intrépide, et ce depuis presque un mois. Un mois, c'est vrai ...
J'ai été, ces dernières semaines, pris par des impératifs autrement plus importants, ce qui n'enlève rien à mes sentiments pour ce blog. J'avais entamé un nouvel article (un court, censé occuper le terrain, et qui ne devait prendre qu'une semaine ..). Résultat : je me suis rendu compte que je m'étais un peu lassé de la formule, que "produire" une Intrépide (depuis son "costume" jusqu'à la pose de l'OTM gag) devenait un peu l'usine, en terme de transformation d'image.
Mais en filigrane, il y a l'obsession de votre serviteur pour cette question lancinante : combien est-on, réellement, à partager ce que nous partageons ? J'ai alors songé de plus en plus fort au grandeur nature, à l'idée un peu folle d'aventures en 3D, pour nos chères héroïnes. D'où la frustration actuelle liée au format photomontage, quand on pense, notamment, à ce que procure la vidéo.
Dans ce sens, et dans un élan pathétique, j'ai d'abord retenté le coup du rêve (évoqué avec l'un de mes correspondants), auprès d'amies plus ou moins proches. Au détour d'une conversation, et commençant souvent par un "tiens, j'ai fait un rêve un peu débile, l'autre nuit", je suivais ensuite une trame du genre :
- elle et moi travaillions dans sa boite à elle
- son patron était impliqué dans des transactions louches, et elle était la seule à le soupçonner.
- elle était étrangement habillée comme dans les polars des années 50 (chemise, les manches retroussées au-dessus des coudes). C'est bien connu, plus c'est gros, plus ça passe ...
- elle s'introduisait donc dans son bureau, pour, devinez quoi ... fouiner ...
- elle était évidemment surprise. Je m'arrêtais toujours à "toi, tu ne pouvais plus parler", quand j'expliquais que, à ce moment du rêve, je me trouvais là, mais que je ne comprenais rien à ce qui se passait, malgré ses tentatives de m'alerter ...
- à la fin, elle se libérait d'elle même, et me courait après parce que pour moi, tout était alors normal ...
Le tout dans l'espoir un peu fou de tendre une perche, de provoquer, peut-être une réaction, avec le risque de générer de l'incompréhension, voire de la gêne ... Comme je procédais souvent par mail, j'ai vite compris que je le faisais, aussi, pour les sensations procurées, alors que je découvrais que j'avais eu une réponse de sa part. Le palpitant qui s'accélère alors que le mail, lentement, s'ouvre .. Quelle était donc sa réponse ?
Je n'ai rien eu de tout ce à quoi je m'attendais. En fait, elles ont toutes bien rigolé. C'est déjà ça.
Un mensonge, me direz-vous ? Oui, mais un mensonge pieux, en quelque sorte, vu que l'idée que l'on rêve d'elles semblait faire du bien à mes interlocutrices ...
Devant le franc succès de l'opération "faux-rêve", je suis donc passé à l'étape, plus transparente, de la rencontre en ligne. Je dois sans doute prendre la tête de beaucoup de mes visiteurs, avec mon obsession du contact. Mais pour le coup, voilà à quoi ressemblait l'annonce :

"Bonsoir,

Trentenaire, sur Nancy, je suis spécialisé depuis l'adolescence dans des jeux de rôles un peu spécifiques. Au lycée, l'été venu, je co-écrivais avec mes partenaires et amies de l'époque d'insouciants (et consensuels) petits scénarios, où je jouais la crapule qui surprenait et enlevait l'héroïne trop curieuse. La fouineuse demoiselle se retrouvait ligotée et bâillonnée (d'un large bandeau sur la bouche), mais retournait toujours la situation ...
Aujourd'hui, les scénarios que j'imagine suivent tous un déroulé précis :
- Notre héroïne poursuit de périlleuses investigations.
- Elle est surprise entrain de fouiner.
- Soudain, une main se plaque sur sa bouche, et l'empêche de crier ...
- Ligotée, elle défie ouvertement son ravisseur.
- Elle est donc solidement bâillonnée ...

En parallèle, je trouve très sensuel qu'une femme porte une chemise, et retrousse ses manches au-dessus des coudes … Ce fantasme global m'a, notamment, poussé à créer un blog, "Mes Intrépides Attrapées"

Aujourd'hui, j'aimerais créer des contacts. Alors, si les mots "demoiselle en détresse", jeux de rôles, bondage soft et plaisirs ludiques et coquins vous parlent, n'hésitez pas à venir partager votre point de vue sur le sujet, voire discuter, si vous le souhaitez, sur le scénario ci-dessus et le "dress code" (chemise + revers à mi-bras) que j'affectionne. Et voir comment tout ça, peut-être, évolue ...

Salutations
Jo Jr.

Cette tentative a eu autant de succès que la première stratégie, autant l'avouer. De contacts, rencontres, ou discussions, il n'en fut (presque) rien. Toujours ce vieux tabou, sans doute, autour de notre "spécificité".
Peut-être que ce (long) article changera les choses ?

 


- Toujours des héroïnes, jamais des victimes -

(Et toujours MAJEURES, évidemment)